Une question : légalement, les policiers ne sont-ils pas tenus d'avertir les honnêtes gens avant de leur lancer des bombes lacrymogènes sous le nez ?   N'ont-ils pas l'obligation minimum de leur dire de partir, de circuler, si c'est là l'effet recherché ?

 

Pourquoi les policiers ne nous ont-ils pas demandé, poliment, de faire un détour en empruntant la rue Maisonneuve ?  (ç'aurait été si simple.)   Pourquoi ne pas nous informer, au lieu de nous attaquer à la bombe ?

 

Rétrospectivement, je suis ébahie et consternée par la naïveté de cette habitante du quartier qui se croyait en sécurité auprès des policiers.  Par notre naïveté à tous, nous qui sommes restés là.  Bêtement confiants. 

 

Il est intéressant de souligner ceci : les agressions contre des citoyens pacifiques dont j'ai été témoin ne sont jamais venues des méchants "Black Bloc" et autres redoutables lanceurs de projectiles.  Elles sont venues des forces de l'ordre. 

 

Le lendemain, le ministre québécois de la Sécurité publique, Serge Ménard, se déclarait " très fier " du travail des policiers. 

 

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